Le jour où ma vie a pris un virage fatidique, le jour où j'ai pris la décision de faire respecter mes droits. Cette décision n'a pas été prise à la légère, mais après avoir pesé les pour et les contres, j'ai réalisé que c'était la seule voie à suivre pour obtenir justice.
Mais avant d'entrer dans les détails, laissez-moi vous mettre en contexte.
Je travaillais depuis un certain temps comme adjointe administrative dans une entreprise. Je m'épanouissais dans mon travail, jonglant avec les tâches administratives avec une aisance qui m'a valu des éloges.
La nouvelle de ma grossesse a apporté une certaine tension dans l'entreprise, notamment lorsque mon patron a commencé à exprimer ses préoccupations concernant mon futur dans la société. Son stress à l'idée d'engager une autre adjointe pour seulement un an se déversait sur moi. Malgré cela, j'ai continué à travailler, jonglant entre les tâches professionnelles et les aléas de la grossesse, jusqu'à mon retour de congé parental.
Ce retour, prévu en mars, devait être le début d'une nouvelle étape dans ma vie professionnelle. Mais avant même que je puisse enfin reprendre le travail, tout a basculé.
Un message de mon patron m'invitant à discuter dans un café m'a mis la puce à l'oreille. La réalité brutale m'a frappée quand il m'a annoncé l'abolition de mon poste. Dans un Tim horton, sans discrétion. Son excuse, la santé financière de son entreprise. Ce que vous ne savez pas encore, c’est qu’il gardait l’adjointe que j’avais formée avant mon congé parental.
Cette décision m'a poussée à prendre une mesure radicale : le dépôt d'une plainte pour faire respecter mes droits. Cette étape marque le début d'un long et difficile processus, que je partagerai avec vous dans les prochains articles.
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